ficelle n°152 – P’tite mouche – Vers le Gobi.- Pascal Commère

13,00

Livret broché couture plate, 300 ex. dont
6 ex. en coffret avec une gravure originale.
Couverture à trois rabats, 48p,
10,5 x 15 cm.
Tirage courant :13€
ISSN 1252-5405
ISBN 979-10-93019-86-4
Poésies prosodiques.
Deux thèmes très différent, l’un, l’auteur porte son regard sur nos «P’tites mouches» dansant sur sa table, l’autre est un journal de voyage dans un espace désertique nommé. «Gobi».

Description

Pascal Commère (né le 17 décembre 1951 à Semur-en-Auxois en Bourgogne) est un écrivain et poète français. Il réside en Côte d’Or.
Au sein des revues dont il est membre (Le Mâche-Laurier, puis Secousse), ainsi que dans ses propres livres, poèmes et proses, une grosse trentaine, publiés principalement chez Obsidiane et au Temps qu’il fait. Amoureux de peinture et de typographie, il réalise un bon nombre de livres d’artiste avec ses amis peintres. L’un de ces ouvrages lui vaudra de recevoir le prix Guy Levis Mano, dont il est fier.
Poésies prosodiques.
Deux thèmes très différent, l’un, l’auteur porte son regard sur nos «P’tites mouches» dansant sur sa table, l’autre est un journal de voyage dans un espace désertique nommé. «Gobi».
Une écriture précise, heureuse, un estival moment de détente — Ndé
Extrait de «Vers le Gobi»: Mardi 27. – Hongorlyn els. Campement parmi les dunes, au pied de la grande dune (quelque chose comme 100 km de long sur 12 de large). À la rencontre des chameaux, leur barrissement quand on approche. Ce vilain caractère. Et l’odeur ! G. me propose de l’accompagner, très envie de toucher la grande dune, formes et ombres sublimes. Nous partons, marche assez difficile dans le sable, des traces partout, sabots, petites crottes sèches. Arrivons à une rivière qu’il convient de passer, en remontant un peu sur la gauche, un grand saut, puis le sable, monticules à nouveau. La distance, on n’imagine pas bien. D’où l’impression de ne jamais approcher la dune, comme si à chacun de nos pas elle reculait. Nous jetons de temps à autre un regard en arrière, de façon à ne pas perdre de vue les yourtes du campement.